Guerre de succession chez les islamistes

Publié le 4 août 2003 Lecture : 1 minute.

Depuis la disparition, le 19 juin, de Mahfoud Nahnah, son président-fondateur, le Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas) est entré dans une zone de turbulences. Nahnah n’ayant pas désigné de dauphin, la guerre de succession fait rage entre ses lieutenants. Quatre postulants sont sur les rangs : Amar Ghoul, l’actuel ministre des Travaux publics, Abdelmadjid Menasra et Bouguerra Soltani, deux anciens titulaires du portefeuille de l’Industrie, et Abderrahmane Saïdi, qui tire sa légitimité de son long compagnonnage avec le défunt. Cette lutte fratricide prend même un caractère régionaliste : Ghoul et Saïdi sont originaires du centre du pays, Menasra et Soltani de l’Est. Ce dernier représente le courant radical du MSP, les trois autres sont favorables à la continuité de la ligne modérée imposée naguère par Nahnah : maintien du parti au sein de la coalition gouvernementale et participation active aux institutions nationales et locales.

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