Faux témoignages ?

Publié le 4 août 2003 Lecture : 1 minute.

Le probable non-renouvellement du mandat de Carla Del Ponte comme procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) – et les vives pressions que le Rwanda exerce en ce sens – inquiète les avocats de la défense, convaincus que la cour est en passe de perdre toute indépendance. « Le Rwanda contrôle tout. On voit aujourd’hui apparaître des témoins dont personne n’a jamais entendu parler et qui ne figurent sur aucun acte d’accusation. Ils ont été sortis de prisons rwandaises et viennent raconter des fables qui coïncident un peu trop bien avec une vérité forgée de toutes pièces pour faire condamner à coup sûr nos clients », confie l’un d’entre eux. Ibuka et Avega, deux associations de rescapés et veuves du génocide de 1994, sont accusées de « former » ces témoins providentiels.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires