Coulisses

Publié le 5 août 2003 Lecture : 1 minute.

Transparence
Trois candidats au comité central (sur les listes d’El-Menzah, de Mahdia et de Médenine) ont été contraints de se retirer de la compétition : ils avaient distribué des sommes d’argent pour obtenir les voix nécessaires à leur élection au premier tour. Cette pratique n’est pas nouvelle, mais elle a pris, cette année, des proportions inquiétantes. La direction a donc été contrainte de sévir, pour l’exemple.
On signale également quelques bagarres entre candidats, notamment à Gafsa et Kasserine, quelques consignes de vote de la direction en faveur de certains candidats, mais, dans l’ensemble, les élections se sont déroulées dans un climat de transparence.

Youssoufi et Séguin
Une centaine de délégations étrangères ont été invitées au congrès du RCD. Quelque quatre-vingts partis du monde arabe, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine y étaient représentés. Parmi les invités de marque, citons Abderrahmane Youssoufi, l’ancien Premier ministre marocain (qui représentait l’Internationale socialiste), et Philippe Séguin, l’ancien président de l’Assemblée nationale française.

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Chiboub « out », Jilani « in »
Afif Chiboub, vice-président de la Chambre des députés, s’est présenté dans la localité du Bardo (ouest de la capitale) sans parvenir à franchir l’écueil du premier tour. Il est le frère cadet de Slim Chiboub, gendre du chef de l’État et président de l’Espérance de Tunis, lequel, à en croire certains congressistes, serait actuellement en disgrâce. Reste à savoir pour combien de temps. En revanche, Hédi Jilani, le patron des patrons tunisiens (qui est, lui aussi, passé par là), a réussi son come-back lors du congrès. Il est néanmoins apparu moins flamboyant qu’à l’accoutumée.

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