RDC : pourquoi Standard & Poor’s a rehaussé la note de Kinshasa
Expansion continue de la production du secteur minier, financement important de la part du FMI, augmentation du stock en devises étrangères… Face à ces améliorations, Standards &; Poor’s Global Ratings a relevé la note de crédit souverain de la RDC de « CCC+/C » à « B-/B ».
Dans un rapport publié le 28 janvier, l’agence de notation Standards & Poor’s Global Ratings (S&P) indique avoir amélioré la notation de crédit souverain de la République démocratique du Congo (RDC), faisant passant la note de « CCC+/C » (risque substantiel, mauvaise condition économique) à « B-/B » (« Très spéculatif/risqué », avec des perspectives stables).
La RDC rejoint ainsi le club des pays africains notés « B- » par l’agence, parmi lesquels le Nigeria et le Cameroun. Un changement de statut que le ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi, a salué lors d’une cérémonie organisée pour l’occasion, le 29 janvier, à Kinshasa.
Atténuation des déséquilibres extérieurs
Cette amélioration s’explique d’abord par l’atténuation des déséquilibres extérieurs de la RDC. Les réserves en devises étrangères ont effet augmenté de plus de 400 %, en atteignant 3,5 milliards de dollars US (3 milliards d’euros) à la fin de 2021, contre moins de 800 millions de dollars US (700 millions d’euros) un an plus tôt.
Le gouvernement poursuit la mise en œuvre d’un plan de réformes ambitieux
Des résultats positifs soutenus par la hausse des cours du cuivre et du cobalt. « Nous nous attendons à ce que les prix relativement élevés des métaux et l’augmentation de la production au cours des prochaines années soutiennent la croissance des recettes d’exportation et l’amélioration continue de la balance commerciale », détaille le rapport de S&P.
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