Maroc : l’opposition KO debout
Atomisés aux législatives de septembre, la gauche et le Parti de la justice et du développement (PJD), lequel n’a même plus de groupe parlementaire, peinent à exister face à la nouvelle majorité gouvernementale. Hormis médiatiquement et sur les réseaux sociaux.
Maroc : en attendant Akhannouch
Depuis sa nomination, la nouvelle coalition gouvernementale s’est concentrée sur la gestion des crises liées à la pandémie et à la sécheresse. Mais au-delà des plans d’urgence, les Marocains attendent des mesures fortes permettant de renouer avec la croissance et d’engager les profondes réformes annoncées.
« La politique au Maroc ? Elle est morte », constate le fondateur d’un mouvement politique pour les jeunes. La victoire du Rassemblement national des indépendants (RNI) lors des élections législatives du 8 septembre et la formation d’une coalition gouvernementale rassemblant les trois partis dits « d’administration » arrivés en tête – RNI, Parti Authenticité et Modernité (PAM) et Istiqlal (PI) – ont en tout cas consacré le retour du « tout technocratique » et réduit « l’opposition politique institutionnelle à néant », selon un élu de gauche.
La coalition RNI-PAM-PI dispose d’une majorité confortable : 270 députés sur 395 à la Chambre des représentants, soit 68,35 % des sièges, contre 125 pour l’opposition. Sans compter que les 28 élus du Mouvement populaire (MP) et les 5 du Mouvement démocratique et social (MDS), « des alliés historiques du RNI, maugrée un député du Parti de la justice et du développement (PJD), se seraient retrouvés dans l’opposition pour permettre au “parti des indépendants” de former une coalition forte. Ce ne sont donc pas des opposants. » Constat identique concernant les 18 sièges remportés par l’Union constitutionnelle (UC), qui s’est déjà alliée par le passé avec le RNI et avec lequel elle partage la même sociologie – plutôt des technocrates et des notables.
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Maroc : en attendant Akhannouch
Depuis sa nomination, la nouvelle coalition gouvernementale s’est concentrée sur la gestion des crises liées à la pandémie et à la sécheresse. Mais au-delà des plans d’urgence, les Marocains attendent des mesures fortes permettant de renouer avec la croissance et d’engager les profondes réformes annoncées.
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