Tunisie : moins de créances, plus de croissance

Publié le 5 juin 2007 Lecture : 1 minute.

Les indicateurs relatifs aux créances classées du secteur bancaire tunisien montrent une amélioration sensible en 2006 (une créance est classée quand la durée de l’impayé dépasse trois mois). Telle est l’une des conclusions de la mission du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné à Tunis du 14 au 28 mai pour effectuer sa revue annuelle des politiques économique et monétaire du pays. Le ratio des créances classées est passé de 24 % des engagements bancaires en 2003 à 19,2 % en 2006, indique le FMI. Autre amélioration : la dette extérieure totale (court et long termes) du pays a été ramenée à 59,1 % du PIB en 2006, contre 65,4 % en 2005. Cette réduction est intervenue grâce à l’utilisation d’une partie des recettes de la privatisation de Tunisie Télécom l’an dernier pour opérer des remboursements anticipés de certaines créances. Le FMI s’est montré optimiste quant aux perspectives de croissance du pays en 2007, avec un taux de 6 %, contre 5,4 % en 2006, et une inflation ramenée à 3 %. Mais attention, note la délégation du FMI, le taux de chômage reste relativement élevé (14,2 % en 2006), particulièrement chez les jeunes diplômés universitaires. Il est donc urgent d’accélérer la croissance de manière à favoriser les créations d’emplois.

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