Nissan Patrol
Publié le 4 avril 2005 Lecture : 1 minute.
Créé en 1951, le Nissan Patrol vient d’être mis au goût du jour. Sans aucun doute, sa vocation reste le franchissement. Avec une garde au sol de 215 mm sur la version d’entrée de gamme (Sport), de 220 mm sur les versions Confort et Elegance, le Patrol dispose d’une boîte de transfert permettant la conduite en deux roues motrices ou en quatre roues motrices avec rapports longs ou courts. Sans parler de son moteur au couple phénoménal et de la barre antiroulis arrière, déconnectable pour accroître le débattement. De quoi sortir les 2,4 tonnes du Patrol des situations les plus invraisemblables. Avec un tel véhicule, le tout-terrain devient un plaisir !
Sur route, en revanche, le plaisir est moins fort. Le poids du véhicule grève ses performances et rend le moteur gourmand, et les deux essieux rigides pénalisent son confort et limitent sa tenue de route.
Les aménagements intérieurs tentent de faire oublier ces défauts : l’ensemble est chaleureux, dans toutes les finitions, et si la version Sport accepte peu d’options, les deux finitions supérieures n’en manquent pas, dont une vraie climatisation, un autoradio performant, un système de guidage par satellite dernière génération. Pas de quoi faire de ce nouveau Patrol un SUV (Sport Utility Vehicle, ou 4×4 de luxe) : c’est d’abord et avant tout un baroudeur, qui se situe dans la lignée du premier modèle, celui de 1951, copie conforme de la Jeep.
