Or, cuivre, gaz : ce qui attend les pays africains en 2022

De la RDC au Ghana, en passant par la Zambie et l’Afrique du Sud, découvrez notre panorama des défis du secteur extractif africain, entre gros producteurs en déclin, zones au potentiel sous-exploité et course aux investisseurs…

Dans la mine T17 à Kolwezi (RDC), alors que les creuseurs percent patiemment des galeries à la recherche de filons de cuivre ou de cobalt, les bulldozers arrachent en un temps record des tonnes de roches qui seront ensuite triées. © Gwenn Dubourthoumieu

David Whitehouse © The Africa Report

Publié le 17 février 2022 Lecture : 7 minutes.

Avec des milliards et des milliards de dollars de gaz, d’or, de cuivre et de cobalt sur les marchés africains, l’élection d’un nouveau gouvernement en Zambie en août 2021 a suscité un certain espoir chez les investisseurs quant au fait que le pays s’avère désormais un acteur incontournable de l’exploration minière sur le continent.

« Tous les regards sont tournés vers la Zambie », assurait en octobre dernier, au Cap, Peter Major, directeur de l’exploitation minière chez Mergence Corporate Solutions en Afrique du Sud, alors qu’il préparait un voyage d’investissement minier en Zambie. Avec le nouveau président, Hakainde Hichilema, le pays a selon lui « un véritable homme d’affaires » aux commandes.

Outre le cuivre, dont l’exploitation industrielle en Zambie remonte aux années 1930, le pays possède un potentiel important en or, manganèse, émeraudes et charbon. Il y a eu un manque criant d’exploration depuis la nationalisation des mines après l’indépendance, selon Peter Major. Au cours des cinq dernières années, en particulier, il n’y a eu « aucune motivation à prospecter ».

L’approche pragmatique de la Zambie

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