Maroc : Aziz Akhannouch va-t-il enfin passer à l’action ?
Depuis sa nomination, le 7 septembre, le nouveau chef du gouvernement s’est concentré sur la gestion des crises liées à la pandémie et à la sécheresse. Mais au-delà des plans d’urgence, les Marocains attendent des mesures fortes permettant de renouer avec la croissance et d’engager les profondes réformes annoncées.
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/14/jad20220214-objectif-maroc-akhannouch-ouverture1-1256x628-1646652713.jpg)
Aziz Akhannouch, le patron du RNI, à Rabat, le 9 septembre 2021, au lendemain de la victoire de son parti aux élections législatives et locales. © Jalal Morchidi/EPA/MAXPPP
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/14/jad20220214-objectif-maroc-akhannouch-ouverture1-1256x628-1646652713.jpg)
Maroc : en attendant Akhannouch
Depuis sa nomination, la nouvelle coalition gouvernementale s’est concentrée sur la gestion des crises liées à la pandémie et à la sécheresse. Mais au-delà des plans d’urgence, les Marocains attendent des mesures fortes permettant de renouer avec la croissance et d’engager les profondes réformes annoncées.
« Mitigé », « décevant », « faible »… Dans les médias, au sein de la sphère politique comme du patronat, les adjectifs employés pour qualifier le bilan de Aziz Akhannouch six mois après sa désignation comme chef du gouvernement – qui est installé, lui, depuis cinq mois – sont loin d’être élogieux.
En dehors de quelques rares décisions que l’on peut considérer comme positives, parmi lesquelles le plan d’aide au secteur du tourisme et les décrets relatifs à l’élargissement de la couverture sociale, les questions de fond n’ont pas été abordées.
Déçus, les Marocains se montrent sévères à l’égard des membres du gouvernement. Une déception d’autant plus marquée que le Rassemblement national des indépendants (RNI), le parti de Aziz Akhannouch, avait présenté pendant la campagne électorale un programme très prometteur, où il s’engageait à sortir le pays de sa torpeur pour lui faire prendre le grand train de la croissance économique et du développement humain.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/14/jad20220214-objectif-maroc-akhannouch-ouverture1-1256x628-1646652713.jpg)
Maroc : en attendant Akhannouch
Depuis sa nomination, la nouvelle coalition gouvernementale s’est concentrée sur la gestion des crises liées à la pandémie et à la sécheresse. Mais au-delà des plans d’urgence, les Marocains attendent des mesures fortes permettant de renouer avec la croissance et d’engager les profondes réformes annoncées.
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »