Kumba Yala s’obstine
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À l’approche de l’élection présidentielle du 19 juin en Guinée-Bissau, qui marquera la fin d’une période de transition de deux ans, l’inquiétude grandit au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Le secrétariat exécutif de l’organisation sous-régionale, qui, en septembre 2003, au lendemain du renversement du président Kumba Yala par un coup d’État, avait favorisé l’adoption d’une charte interdisant pendant cinq ans à ce dernier d’exercer une quelconque activité politique ou de briguer un mandat électif, craint que ces dispositions ne soient pas respectées : l’ancien chef de l’État n’a-t-il pas été désigné par sa formation (le Parti de la rénovation sociale) pour la représenter dans la consultation ? Soupçonné de manoeuvrer en sous-main pour empêcher une telle candidature, José Manuel Pais Moreira, l’ambassadeur du Portugal à Bissau, essuie les attaques du « Mouvement Kumba président », qui dénonce une « ingérence grossière ». Yala a engagé une procédure d’annulation des sanctions qui le frappent auprès du tribunal régional de Bissau.
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