Coup de vieux

Publié le 4 avril 2005 Lecture : 1 minute.

Conçu pendant la Seconde Guerre mondiale pour faire face aux tanks soviétiques, le char Abrams résiste mal aux attaques des insurgés irakiens. Il tenait encore bon pendant la guerre du Golfe de 1991 : 18 furent détruits, sans pertes humaines. Mais depuis l’invasion de l’Irak en mars 2003, 80 de ces monstres de 69 tonnes ont été endommagés, au point qu’il a fallu les réembarquer vers les États-Unis pour les réparer. Trois soldats ont été tués à l’intérieur des chars, ainsi que dix autres dont le buste dépassait les tourelles. Soixante-dix pour cent des 1 100 tanks utilisés en Irak, depuis mars 2003, cependant, ont été touchés par les tirs ou les bombes des insurgés sans dégâts importants.
Rien d’étonnant à ce que les insurgés s’acharnent contre les Abrams, dit le commandement militaire américain : ils sont d’un usage quotidien. Les combattants irakiens connaissent leurs points faibles et s’y opposent rarement de front. Ils les immobilisent avec des charges explosives, puis les attaquent par-derrière, là où le blindage est le plus faible, à la grenade ou au mortier. Ou bien tirent sur les tourelles à partir de positions élevées.
L’armée s’est donc efforcée d’apporter des améliorations à cette arme essentielle en améliorant les possibilités de tir à distance sans ouverture des tourelles, en renforçant la partie échappement et en chargeant le canon principal de billes en tungstène pour le combat rapproché.

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