Tournée happy few

Publié le 4 février 2008 Lecture : 1 minute.

Pour sa première tournée africaine, du 27 janvier du 4 février, Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale, a soigneusement choisi ses interlocuteurs. Si l’on excepte une étape à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, où il a assisté au sommet de l’Union africaine (voir pp. 14-15), le successeur de Paul Wolfowitz n’a en effet retenu que des « bons élèves » des institutions financières internationales : la Mauritanie, le Liberia, et le Mozambique.
« Au cours des deux dernières années, la Mauritanie a fait des pas importants sur le chemin de la lutte contre la pauvreté et de l’accroissement de son niveau de développement », a-t-il déclaré à Nouakchott, à l’issue d’un entretien avec le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. En décembre 2007, le groupe consultatif des bailleurs de fonds pour la Mauritanie s’est engagé à verser une aide de 2,1 milliards de dollars pour la période 2008-2010, donnant ainsi le coup d’envoi d’une relance de la coopération internationale.
À Monrovia, Zoellick s’est félicité avec la présidente Ellen Johnson-Sirleaf de l’apurement, en décembre, des arriérés de remboursement de la dette du Liberia envers la Banque mondiale, qui s’élevaient à 400 millions de dollars. En échange, le Liberia va bénéficier d’importants allègements (842 millions de dollars).
Quant au Mozambique, sa situation macroéconomique est enviable. Son taux de croissance, notamment, a été de 8,5 % en 2006 et de 7 % en 2007. Les autres pays africains sont prévenus : une visite de Robert Zoellick, ça se mérite !

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