Côte d’Ivoire : la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel s’accélère
Le chef d’état-major français a effectué, les 7 et 8 février, une visite en Côte d’Ivoire. Un déplacement hautement symbolique alors que les tensions entre Paris et Bamako pourraient entraîner le départ des soldats français présents au Mali depuis 2013.
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Le général Thierry Burkhard (à droite), chef d’état-major des armées françaises, est accueilli par le général Kouame Julien, chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire, le 7 février 2022. © SIA KAMBOU/AFP
![Abidjan, en novembre 2020. © SANOGO/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/06/23/jad20210623-ass-rasa.jpg)
Côte d’Ivoire : le monde d’après
Pour la première fois depuis 2011, Alassane Ouattara va devoir composer avec une opposition renforcée par le retour de Laurent Gbagbo. Plus que jamais, la réconciliation est au centre de toutes les préoccupations, alors que le pays sort d’une année hors norme, marquée par le Covid et le décès de deux Premiers ministres.
S’il n’est pas encore officiellement acté, le départ des forces françaises engagées au Mali semble inéluctable. Il pourrait être annoncé prochainement, peut-être même avant le sommet réunissant les dirigeants de l’Union européenne et de l’Union africaine (UA) qui se tiendra les 17 et 18 février.
Malgré la fin annoncée de l’opération Barkhane, sur fond de tensions diplomatiques, la France entend conserver une présence significative dans la bande sahélo-saharienne. Le Niger doit ainsi devenir le nouveau centre de gravité des opérations antiterroristes. La ministre des Armées, Florence Parly, était d’ailleurs à Niamey, centre des opérations aériennes de l’armée française de la région, début février.
Réorganisation
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