RDC : une alliance « rééquilibrée » entre DP World et Kinshasa sur le port de Banana  

Réalisé par le groupe dubaïote, le port en eaux profondes doit permettre à la République démocratique du Congo de concurrencer les ports voisins du Congo-Brazzaville et de l’Angola. 

Pointe de Banana, à l’embouchure du fleuve Congo, où la première pierre du futur port en eaux profondes a été posée le 31 janvier 2022. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Publié le 9 février 2022 Lecture : 2 minutes.

Félix Tshisekedi peut se targuer d’avoir renégocié à l’avantage de son pays le contrat signé durant le mandat de son prédécesseur, Joseph Kabila, le 7 février 2017 entre la République démocratique du Congo (RDC) et la société DP World pour ériger un port en eau profonde sur la façade de l’océan Atlantique, à Banana, dans la province du Kongo-Central.

Les parts – non diluables – de la RDC dans le nouveau projet sont ainsi passées de 30 % à 48 %, DP World voyant sa participation réduite de 70 % à 52 %. C’est le principal acquis des négociations menées ces derniers mois, avant le lancement de la première phase de travaux. Prévue pour durer deux ans, cette dernière a débuté fin janvier. Et consiste à construire un quai à conteneurs de 600 m de longueur, pour un coût estimé à 350 millions de dollars (environ 306 millions d’euros).

Au total, les négociations ont permis de revoir 34 clauses et sous-clauses afin de « rééquilibrer les avantages et profits de chaque partie prenante », comme souhaité par le gouvernement congolais.

Future plaque tournante sous-régionale ?

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