Miano, « l’afropéenne »

Publié le 4 février 2008 Lecture : 1 minute.

Elle est tombée dans l’écriture à l’enfance et n’en est jamais sortie. Mais, si elle rédigeait des poèmes dès 8 ans, ce n’est qu’à 30 ans que Léonora Miano (née en 1973 à Douala, au sud du Cameroun) a songé à faire publier ses textes.
Le succès a été immédiat. L’Intérieur de la nuit, sorti en 2005 chez Plon, distingué par plusieurs prix, a été classé meilleur premier roman français de l’année par le magazine Lire. Rebelote en 2006 avec Contours du jour qui vient, couronné par le Goncourt des lycéens.
Si Léonora Miano vit en France, où elle a débarqué en 1991 pour étudier les lettres anglo-saxonnes, si elle revendique haut et fort son statut d’écrivain d’expression française, elle n’en est pas moins complètement imprégnée de références littéraires négro-africaines et afro-américaines. Chester Himes, James Baldwin, Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire, Maryse Condé sont parmi les auteurs qui l’ont marquée.
Après deux premiers romans dont l’action se déroule en Afrique centrale, l’écrivaine camerounaise situe le troisième en France, dans le milieu qu’elle appelle « afropéen », tout comme le recueil de nouvelles qui paraîtra en avril ou mai prochains dans la collection « Étonnants classiques » de Flammarion.

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