Algérie-France : Rafik Smati, d’Alger à la campagne présidentielle française

Natif d’Alger, ce chef d’entreprise qui a fait fortune dans le numérique s’est lancé dans la course à l’Élysée. Mais le président du parti libéral-conservateur Objectif France doit d’abord obtenir les parrainages nécessaires. Itinéraire.

Rafik Smati, président du parti Objectif France. © Serge Mercier/PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP

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Publié le 10 février 2022 Lecture : 4 minutes.

Sa première tentative ne l’a pas découragé. Après un ballon d’essai à la présidentielle française de 2017, le Franco-Algérien Rafik Smati se lance à nouveau dans la course à l’Élysée. Obtiendra-t-il cette fois les parrainages nécessaires pour voir sa candidature validée ? La bataille s’annonce rude pour le président du petit parti libéral-conservateur Objectif France, mais il a, depuis 2017, gagné en expérience et peaufiné son programme.

Rafik Smati n’a que 2 ans lorsque ses parents quittent l’Algérie en 1977 pour s’installer à Paris. Sous le régime socialiste du parti unique, son père est professeur de mathématiques et sa mère documentaliste à la Chambre de commerce d’Alger. Désireux d’offrir à leur fils un meilleur avenir, ils rejoignent la France.

Son groupe emploie une cinquantaine de personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de 7 millions d’euros

Après une enfance et une adolescence tranquilles dans le quartier de la Défense, à Paris, Rafik Smati décroche son bac Scientifique et intègre l’École supérieure de commerce de Bordeaux. À 21 ans, il a un premier contact avec le sommet du pouvoir en tant que membre de la délégation du Premier ministre Alain Juppé en visite officielle au Canada en juin 1996.

Ce voyage renforce chez lui la passion pour la politique. Un an plus tôt, il s’était fait élire conseiller municipal à Puteaux (Hauts-de-Seine) sur une liste de centre-droit conduite par Charles Ceccaldi-Raynaud, un mandat qu’il conservera jusqu’en 2008. La politique d’un côté, le numérique de l’autre.

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