Cameroun : entre Ferdinand Ngoh Ngoh et Piccini, les négociations de la dernière chance

Le groupe italien de construction, qui accuse l’État camerounais de lui avoir retiré illégalement le chantier du stade d’Olembé, relance les discussions pour tenter de trouver une solution à l’amiable. Tout en se préparant à une éventuelle procédure d’arbitrage à Paris.

Si l’affaire est officiellement confiée au chef de la diplomatie camourenaise, elle est en réalité entre les mains du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh (à dr). © MABOUP

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Publié le 10 février 2022 Lecture : 2 minutes.

Au cours du mois de décembre 2021, le président de Piccini, Makonnen Asmaron, s’est discrètement rendu à Yaoundé. L’homme d’affaires italo-érythréen souhaitait poursuivre les discussions avec l’État camerounais pour trouver une solution à l’amiable au conflit qui oppose depuis plus de deux années son groupe au ministère des Sports et à la présidence.

Piccini accuse en effet les autorités de lui avoir retiré illégalement, en novembre 2019, sur instruction du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le contrat de construction du stade d’Olembé, à Yaoundé, et d’avoir embauché pour la remplacer l’entreprise canadienne Magil. Le groupe espère donc obtenir réparation.

Il estime aussi avoir préfinancé de sa poche 26 milliards de francs CFA (près de 40 millions d’euros) – notamment pour la construction de préfabriqués en Italie et leur acheminement vers la capitale camerounaise – sans avoir été remboursé.

Discrets émissaires 

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