Des centaines de petits concurrents
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Le marché algérien de la pharmacie pèse plus de 1 milliard d’euros. Il repose sur un réseau de 7 000 officines et emploie quelque 10 000 personnes. Derrière Saïdal et ses 4 300 employés, des centaines de laboratoires existent, mais la plupart n’ont qu’une taille moyenne, voire artisanale. Très atomisé, le marché pharmaceutique algérien est par ailleurs très contrôlé. Une agence algérienne du médicament va notamment voir le jour prochainement. Le projet est dans les cartons depuis un an environ et ne devrait pas tarder à aboutir. Avant de devenir un marché aussi structuré que celui de l’Égypte, le secteur devra toutefois conduire d’importantes réformes. « Il doit passer par une vague de concentrations », diagnostique ainsi Xavier Thiry, directeur général d’Eurapharma, filiale du géant français de la distribution spécialisée en Afrique, CFAO.
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