Avancées dans la recherche contre l’Ebola et le VIH

Publié le 4 février 2008 Lecture : 1 minute.

Les recherches au niveau génétique ont marqué deux nouveaux points dans la lutte contre des maladies aussi dangereuses et difficiles à combattre que l’Ebola et le sida.
Des chercheurs américains de l’université du Wisconsin ont réussi à rendre le virus Ebola inoffensif en laboratoire, ce qui pourrait accélérer la quête d’un traitement ou d’un vaccin. Parmi les huit gènes du virus, le VP30 fabrique une protéine qui lui permet de se dédoubler au sein d’une cellule hôte. L’équipe du Wisconsin a montré qu’en retirant ce gène on l’empêchait de se développer.
La dangerosité de l’Ebola est telle qu’il était jusqu’ici très difficile de l’étudier en laboratoire sans risquer de provoquer une épidémie. Il est apparu pour la première fois en 1976 au Zaïre et au Congo. Les personnes touchées peuvent développer une fièvre hémorragique pour laquelle il n’existe aucun traitement et qui tue dans 50 à 90 % des cas.
En France, les laboratoires MSD-Chibret ont reçu l’autorisation de la mise sur le marché d’un nouveau médicament contre le VIH-sida, l’Isentress. Bien que le sida ait encore fait 2 millions de morts en 2007, il existe déjà des antirétroviraux très efficaces. Mais une résistance aux traitements actuels est apparue, qui est un obstacle majeur à leur succès. Le VIH a besoin de trois enzymes pour se reproduire dans l’organisme : la transcriptase inverse, la protéine et l’intégrase. L’Isentress est le premier médicament mondial qui cible l’intégrase. Les patients n’ont donc pas d’expérience antérieure et n’ont pas pu développer de résistance.

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