Mali : face à Assimi Goïta, les leaders politiques perdent patience
Réunis en coalition, plusieurs partis politiques annoncent qu’ils ne reconnaîtront plus la transition à compter du 25 mars. Et militent pour un régime plus inclusif.
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Assimi Goïta en septembre 2020, à Bamako © MICHELE CATTANI/AFP
Ils ont longtemps fait profil bas. Évitant pour la plupart les radios et les plateaux de télévision afin de ne pas se retrouver dans le collimateur des autorités. Mais à 16 jours de la fin réglementaire de la transition – fixée au 27 février –, les langues se délient à Bamako. Les partis politiques se mettent en ordre de bataille pour faire barrage aux ambitions du pouvoir en place.
À l’issue d’une réunion qui s’est tenue mercredi soir à Bamako, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie – qui réunit le Rassemblement pour le Mali (RPM), ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (Asma-CFP), de Soumeylou Boubèye Maïga, et d’autres partis d’opposition – a annoncé qu’il cessera de reconnaître le gouvernement en place et les membres du Conseil national de la transition (CNT) à compter du 25 mars prochain.
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