Mali : face à Assimi Goïta, les leaders politiques perdent patience
Réunis en coalition, plusieurs partis politiques annoncent qu’ils ne reconnaîtront plus la transition à compter du 25 mars. Et militent pour un régime plus inclusif.
Ils ont longtemps fait profil bas. Évitant pour la plupart les radios et les plateaux de télévision afin de ne pas se retrouver dans le collimateur des autorités. Mais à 16 jours de la fin réglementaire de la transition – fixée au 27 février –, les langues se délient à Bamako. Les partis politiques se mettent en ordre de bataille pour faire barrage aux ambitions du pouvoir en place.
À l’issue d’une réunion qui s’est tenue mercredi soir à Bamako, le Cadre d’échange des partis et regroupements politiques pour une transition réussie – qui réunit le Rassemblement pour le Mali (RPM), ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (Asma-CFP), de Soumeylou Boubèye Maïga, et d’autres partis d’opposition – a annoncé qu’il cessera de reconnaître le gouvernement en place et les membres du Conseil national de la transition (CNT) à compter du 25 mars prochain.
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