Parcours type du futur propriétaire

Publié le 3 décembre 2007 Lecture : 2 minutes.

S’il ne veut patienter jusqu’à l’un des salons immobiliers organisés en Europe, comme le Smap Immo à Paris (5e édition du 8 au 11 mai 2008), le futur acheteur d’une résidence peut difficilement se faire une première idée de l’offre et des tarifs en se renseignant sur Internet. Plusieurs projets cités dans ce dossier sont facilement accessibles sur le Web : Mogador Essaouira, Atlas Nakhil, la future cité-jardin de Marrakech, et l’ensemble des programmes du groupe Palmeraie développement. Trois sites très bien faits mais peu diserts sur les prix. Même discrétion de la part des opérateurs marocains comme Alliances, Onapar ou encore Addoha. Le dernier dispose d’un site Internet assez complet, comme les émiratis Qatari Diar et Emaar ou encore l’espagnol Fadesa, qui possède également une adresse marocaine (www.fadesa.ma).
La règle appliquée par ces groupes consiste à relever les coordonnées du futur client pour prendre contact avec lui après qu’il a pris connaissance de la documentation qui lui est aussitôt adressée. Là commence l’aventure d’un achat sur plan. Les brochures sont attractives et font d’autant plus rêver qu’il se dit couramment que les prix au Maroc sont généralement moitié moins élevés qu’en Europe. Il faut toutefois garder présent à l’esprit que c’est le tarif du mètre carré qui est deux fois moindre et que la plupart des propriétés présentées sont deux fois plus grandes qu’elles ne pourraient l’être au nord de la Méditerranée Cette appréciation est d’ailleurs un argument clé et explique pourquoi quelque 70 000 Européens, selon les estimations, ont déjà fait l’investissement d’une résidence dans le royaume chérifien.
Au plan pratique, une fois la décision prise, la procédure est finalement peu différente de ce qu’elle serait en Espagne, au Royaume-Uni ou ailleurs. Les Français, particulièrement, ne seront pas dépaysés tant, pour des raisons historiques, les législations du commerce offrent de nombreuses similarités entre les deux pays. La vente est validée et enregistrée par un notaire, autorité indépendante qui informe le vendeur et l’acheteur de leurs droits et devoirs réciproques et réalise les principales formalités juridiques et fiscales. Pour l’investisseur, la transaction s’effectue dans la plus grande sécurité puisque la loi marocaine lui garantit le rapatriement des fonds et de la plus-value en cas de revente, mais aussi en cas d’annulation. Un dernier point mérite une attention particulière : la fiscalité qui s’applique après l’acquisition. Car si de nombreux allègements sont prévus pour les étrangers qui s’installent au Maroc, il faut savoir que certains d’entre eux nécessitent d’y avoir établi sa résidence principale pendant plusieurs années. En outre, diverses taxes sont de toute façon appliquées au propriétaire, comme les impôts locaux (taxe urbaine et d’édilité).

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