RDC : pourquoi Félix Tshisekedi accentue la pression sur les Kabila 

Après que le départ de Joseph Kabila en Afrique du Sud a été retardé par les services de renseignements, le passeport de son frère a été temporairement saisi. Un contexte tendu qui éclaire un peu plus la disgrâce de François Beya. Explications.

Zoé Kabila et son frère, l’ancien président Joseph Kabila. © Montage JA : AFP ; LUIS TATO/AFP

Publié le 11 février 2022 Lecture : 3 minutes.

L’Agence nationale de renseignements (ANR), dirigée par Jean-Hervé Mbelu Biosha, a de nouveau ciblé un membre de la famille de l’ancien président. Le 9 février, à l’aéroport international de Kinshasa-Ndjili, Zoé Kabila a été empêché d’embarquer à bord d’un avion affrété par South African Airways. Il devait se rendre à Johannesburg, où résident son épouse et ses enfants et où séjourne son frère aîné depuis le 25 janvier. Contrairement aux rumeurs, il n’en a pas été débarqué.

Selon nos informations, un directeur de la Direction générale de migration (DGM), dirigée par Roland Kashwantale, a convoqué dans son bureau Zoé Kabila alors qu’il effectuait ses formalités et l’a informé qu’il ne pouvait pas voyager dans l’immédiat. Une instruction qui, a-t-il précisé, lui venait du numéro un de l’ANR. Selon les proches de Zoé Kabila, la DGM a alors saisi son passeport ordinaire – ce que celle-ci, contactée par Jeune Afrique, dément formellement.

Sentiment « anti-Kabila »

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