Vers un réseau maghrébin

Publié le 31 octobre 2003 Lecture : 1 minute.

Une stratégie maghrébine en matière de chemin de fer existe bel et bien. S’agit-il de la réalisation d’un TGV transmaghrébin ? « Vous allez vite en besogne », précise Salem Miladi, directeur général de la planification au ministère des Transports. « À long terme, pourquoi pas. Mais avant cela, l’idée est plutôt de réaliser un réseau ferroviaire maghrébin unifié qui pourrait relier Casablanca à Tripoli via Alger et Tunis. Pour que cette idée se concrétise, il conviendrait d’améliorer les réseaux actuels, d’harmoniser les lignes existantes dans chacun des pays et de mobiliser des moyens financiers pour les études et la réalisation des investissements. »
Des actions sont menées en ce sens dans les différents pays, notamment pour le renouvellement des voies et l’harmonisation des signalisations. Des améliorations substantielles apportées dans les liaisons ferroviaires entre l’Algérie et la Tunisie ont, par exemple, déjà permis de programmer un train quotidien entre Tunis et Annaba, depuis juillet 2003. Par ailleurs, les trois pays du Maghreb central envisagent de reprendre dans un avenir proche la ligne Tunis-Casablanca. C’est, en tout cas, le voeu exprimé par les participants au quatrième séminaire international sur les matériels ferroviaires, organisé au deuxième trimestre 2003 par l’Union arabe des chemins de fer (UACF), en partenariat avec la filiale allemande de la société canadienne Bombardier Transportation et la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT).

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