Naissance d’un tigre
Publié le 3 novembre 2003 Lecture : 0 minute.
En matière de développement économique, Mahathir a compris que le problème n’était pas d’ordre quantitatif (7 % de croissance par an de 1961 à 1981), mais qualitatif. Sa solution : ouvrir les frontières. Quasi inexistant en 1981, le tourisme procure aujourd’hui une valeur ajoutée de 5 milliards de dollars par an, plus que les recettes d’hydrocarbures. Les investissements étrangers sont passés de 520 millions de dollars par an dans les années 1970 à 6,3 milliards en 1997. La crise asiatique (1998) a cassé le rythme, mais pas la machine : en 2002, la Malaisie pointe au 17e rang mondial des exportateurs, devant la Suisse, la Suède, l’Arabie saoudite, le Brésil…
