Le gouvernement transitoire s’obstine
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Si Paul Bremer, l’administrateur civil pour l’Irak, s’emploie à convaincre la Maison Blanche de ne pas appeler les troupes turques à la rescousse, c’est que, sur place, l’opposition du Conseil de gouvernement transitoire irakien (CGT) est beaucoup plus vive qu’on ne le croyait. Les ministres chiites redoutent qu’une présence turque renforce les actions vengeresses des partisans de Saddam Hussein et que l’Iran soit tenté de se mêler de leurs affaires, suscitant des tensions entre factions rivales. La surprise vient des Kurdes : si le PDK de Massoud Barzani s’oppose catégoriquement à la venue des soldats turcs, l’UPK de Jalal Talabani n’en exclut pas la possibilité. À condition qu’Ankara s’engage à ne pas intervenir dans les relations interethniques, la rédaction de la nouvelle Constitution et le futur processus électoral.
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