Chemin de fer à vendre

Publié le 3 novembre 2003 Lecture : 1 minute.

Soixante-dix ans après sa création, le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) passe au privé. Annoncée il y a plus de cinq ans, la mise en concession du CFCO, qui relie sur 512 km Pointe-Noire à Brazzaville, a enfin été lancée. Assisté par le cabinet CPCS-Transcom, le gouvernement vient de rendre publiques les modalités de ce processus. Les candidats pré-qualifiés ont jusqu’au 12 janvier pour déposer leurs offres techniques. Ces offres seront présentées à Brazzaville le 2 février, après quoi une réunion de concertation se tiendra à Paris entre le comité de privatisation, les bailleurs de fonds et les candidats. Les offres financières seront dépouillées à Pointe-Noire le 20 avril, soit une semaine avant le choix de l’adjudicataire. Le nouveau concessionnaire reprendra officiellement l’exploitation et la gestion du CFCO au mois de septembre 2004.
Fortement endommagées par les guerres civiles qui ont ravagé le pays au cours de la dernière décennie, les infrastructures du CFCO ont fait l’objet d’un plan d’investissement de 25 millions d’euros réalisé au cours des cinq dernières années. Ces fonds seront remboursés par le nouveau concessionnaire sur vingt ans. Avec cette opération, le gouvernement va devoir procéder à un plan social pour indemniser ceux qui, parmi les 2 400 agents du CFCO, ne seront pas repris par le concessionnaire.
Quatre candidats ont été présélectionnés : les sud-africains Sheltam-Mvela et NLPI-Spoornet, l’indien Rites Ltd. et le consortium européen composé des groupes Bolloré, Comazar et Maersk, avec la SNCF International (Société nationale des chemins de fer français).

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