Le chantage des Saoudiens

Publié le 3 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Le régime saoudien souhaite renouveler son parc de véhicules blindés et équiper les unités opérationnelles de l’armée de matériels de pointe. Montant du marché : plus de 70 milliards d’euros. Ayant porté son choix sur l’industrie britannique de l’armement, il a, au moment de finaliser l’accord, tenté de faire ajouter une clause au contrat : l’extradition de Mohamed Mas’ari et de Salman el-Awdeh, deux opposants très actifs établis à Londres. Les industriels britanniques tentent de faire pression sur le gouvernement de Tony Blair pour qu’il accède à la demande en déclarant les deux réfugiés indésirables pour cause de terrorisme. En plein congrès travailliste, le Premier ministre a remis sa décision à plus tard. Mais les Saoudiens s’impatientent. Au téléphone, le roi Abdallah a été très clair : pas d’extradition, pas de marché.

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