Italie : chronique d’un best-seller

Publié le 3 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Plus de cent mille exemplaires vendus. Des dizaines d’articles dans la presse, des passages à la télévision et à la radio. Des polémiques et des discussions. Con le peggiori intenzioni (éd. Mondadori), le premier roman d’Alessandro Piperno, a été la révélation de l’année. Le jeune auteur, qui enseigne la littérature française à l’université de Rome, y raconte les aventures et la déchéance d’une riche famille juive de Rome, entre les années 1950 et 1970. Avec leurs espoirs et leurs déceptions, leurs amours et leurs folies, leur envie de rébellion et leur attachement à la tradition, trois générations se côtoient dans ce roman très peu politiquement correct, pour lequel la critique italienne n’a pas hésité à évoquer les noms de Philip Roth, Saul Bellow et Woody Allen.

Du grand-père Bepy Sonnino, fantasque et hâbleur, jusqu’au petit-fils Daniel, l’intellectuel tourmenté qui narre l’histoire, Piperno a su créer des personnages inoubliables. Il a peint ainsi une fresque cruelle de la bourgeoisie juive romaine, en superposant sexualité et politique, citations littéraires et drames familiaux.

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Le roman de Piperno paraîtra en France en janvier prochain aux éditions Liana Lévi. L’éditrice en a acheté les droits de traduction à la dernière Foire de Francfort, à l’époque où le livre n’était qu’un simple manuscrit et Piperno un écrivain inconnu. On verra si en France Avec les pires intentions aura le même succès qu’en Italie.

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