Mali : Emmanuel Macron annonce le retrait militaire de la France et de ses partenaires européens
L’annonce a été faite ce jeudi 17 février par la présidence française par voie de communiqué. Les opérations Barkhane et Takuba vont entamer un « retrait coordonné du territoire malien ».
![](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1256,height=628,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2022/02/17/sipa_ap22652556_000006-1256x628.jpg)
Emmanuel Macron, lors d’une rencontre avec les chefs d’États africains, le 16 février 2022 à Paris. © Sarah Meyssonnier/AP/SIPA
![Un soldat français, pendant l’opération Barkhane, à Gao, le 1er août 2019. © Benoit Tessier/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/01/11/jad20210111-ass-tribune-france-sahel.jpg)
France-Mali : Paris et Bamako à l’heure de la rupture
Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 17 février, le départ des militaires français du Mali. La tension entre les deux pays n’a cessé de croître ces derniers mois. Retrouvez tous nos articles sur ce divorce annoncé.
Neuf ans après avoir lancé l’opération Serval au Mali, la France se retire militairement du pays. « En raison des multiples obstructions des autorités de transition maliennes, le Canada et les États européens opérant aux côtés de l’opération Barkhane et au sein de la Task Force Takuba estiment que les conditions politiques, opérationnelles et juridiques ne sont plus réunies pour poursuivre efficacement leur engagement militaire actuel » au Mali, a annoncé la présidence française dans un communiqué rendu public quelques minutes avant le début d’une conférence de presse prévue ce jeudi matin à l’Élysée. Ils ont donc « décidé d’entamer le retrait coordonné du territoire malien de leurs moyens militaires respectifs dédiés à ces opérations ».
Les États européens et le Canada ont également annoncé leur intention de « poursuivre leur action conjointe contre le terrorisme dans la région du Sahel, notamment au Niger et dans le Golfe de Guinée, et ont engagé des consultations politiques et militaires avec eux dans l’objectif d’arrêter les paramètres de cette action commune d’ici juin 2022. »
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
![Un soldat français, pendant l’opération Barkhane, à Gao, le 1er août 2019. © Benoit Tessier/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/01/11/jad20210111-ass-tribune-france-sahel.jpg)
France-Mali : Paris et Bamako à l’heure de la rupture
Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 17 février, le départ des militaires français du Mali. La tension entre les deux pays n’a cessé de croître ces derniers mois. Retrouvez tous nos articles sur ce divorce annoncé.
Les plus lus
- À la demande d’Alassane Ouattara, João Lourenço nouveau médiateur pour le Sahel ?
- Est de la RDC : Corneille Nangaa, l’histoire d’un apprenti rebelle
- Au Cameroun, Paul Biya songe-t-il toujours à autoriser la double nationalité ?
- Roland Dumas et l’Afrique : des plaidoiries au scandale
- Sonangol obtient le feu vert d’Alassane Ouattara pour la vente de ses parts dans la SIR