Algérie : banque à vendre

Alger affiche sa volonté de privatiser le CPA.

Publié le 3 octobre 2005 Lecture : 1 minute.

Attendue depuis 1999, la réforme du secteur bancaire algérien semble enfin sur les rails. La première privatisation d’un des conglomérats publics, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), n’interviendra pas avant un an, mais le ministère algérien des Finances a déjà entrepris d’auditionner les repreneurs potentiels. D’ici à la fin de l’année, les autorités doivent sélectionner le cabinet de conseil ou la banque d’affaires qui accompagneront le processus. Avec, cette fois-ci, la volonté affichée de céder plus de 50 % du capital du CPA. Pour donner au processus encore plus de chances d’aboutir, un accord a été signé avec la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, afin de financer la mise à niveau administrative de la banque. En 2001, le CPA avait failli être vendu de gré à gré au groupe français Société générale, qui s’était finalement rétracté. Deux ans plus tard, les 49 % du capital mis en vente n’avaient pas trouvé preneur. Le nouveau dossier intéresse au premier chef les trois banques françaises déjà installées dans le pays : Société générale, Natexis, filiale du Groupe Banque populaire, et BNP Paribas. Elles réalisent 5 % de l’activité bancaire du pays, l’un des derniers au monde où plus de 90 % du secteur est encore étatique.

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