Barkhane : les Maliens satisfaits mais inquiets du départ annoncé de la France
Alors qu’Emmanuel Macron a acté ce jeudi 17 février la fin de l’opération militaire française, les réactions au Mali sont partagées. Pour certains, une forme de fierté patriotique prévaut, d’autres craignent de voir la situation sécuritaire se dégrader.
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Manifestation contre la France sur la place de l’Indépendance lors du 60e anniversaire de l’indépendance du Mali à Bamako, le 22 septembre 2020. BAMAKO, MALI – SEPTEMBER 22: Several dozen Malian people stage a protest against France at the Independence Square during the 60th anniversary of Mali gaining independence from France in Bamako, Mali on September 22, 2020 © AFP
![Un soldat français, pendant l’opération Barkhane, à Gao, le 1er août 2019. © Benoit Tessier/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/01/11/jad20210111-ass-tribune-france-sahel.jpg)
France-Mali : Paris et Bamako à l’heure de la rupture
Emmanuel Macron a annoncé, ce jeudi 17 février, le départ des militaires français du Mali. La tension entre les deux pays n’a cessé de croître ces derniers mois. Retrouvez tous nos articles sur ce divorce annoncé.
« Il était temps de changer de formule ! » Mohamed Diarra, maillot de foot malien sur le dos, est satisfait. Cela fait des mois que ce diplômé, en recherche d’emploi, bât le pavé pour exiger le départ de la France. Le trentenaire ferraille depuis 2018 dans les rangs du mouvement Yerewolo – Debout sur les rempart, à l’origine de nombreuses manifestations de soutien aux autorités de la transition.
Diarra en est persuadé : ce départ « était inévitable, vu le mauvais bilan de Barkhane », après neuf ans de présence militaire française au Mali, mais aussi « l’attitude condescendante de la France » vis-à-vis des autorités et populations maliennes.
Paternalisme français
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![Un soldat français, pendant l’opération Barkhane, à Gao, le 1er août 2019. © Benoit Tessier/REUTERS](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2021/01/11/jad20210111-ass-tribune-france-sahel.jpg)
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