La fin d’un monopole

Publié le 4 septembre 2007 Lecture : 1 minute.

Le Club des investisseurs français au Sénégal s’inquiète de la percée des sociétés marocaines sur le marché sénégalais. L’agressivité des exportateurs et des investisseurs marocains serait l’une des raisons de l’effritement du volume d’affaires entre l’Hexagone et le Sénégal. Une évolution qui réconforte les partisans du développement des échanges Sud-Sud, et dont le Sénégal est une parfaite illustration. Les principaux produits bénéficiaires de cette expansion sont le textile, l’agroalimentaire, les médicaments et les équipements électriques.

Au-delà du commerce, ce sont aussi les investissements marocains qui progressent, totalisant un stock de plus de 150 millions de dirhams (DH) à la fin de 2005, contre à peine 100 millions de DH en 2002. Et il est vrai que les récents succès des entreprises marocaines se font au détriment de leurs homologues françaises.
BMCE Bank est devenue une référence en matière d’activité de banque d’affaires alors qu’auparavant les cabinets français accaparaient presque tous les contrats. CID, leader marocain de l’ingénierie, fait également une percée intéressante. Autre exemple, celui de West Afric Pharma, filiale de Sothema qui produira des génériques permettant de réduire les importations sénégalaises de médicaments, notamment à partir de la France. Enfin, dans le BTP, le groupe CCGT affiche un carnet de commandes fermes pour un montant de 1,1 milliard de DH pour des projets dans lesquels de grandes entreprises françaises étaient en course.

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