A l’affiche
Les Amours d’Astrée et de Céladon,
d’Éric Rohmer
(sortie à Paris le 5 septembre)
Le spectateur qui ne connaît pas l’uvre de Rohmer sera peut-être dérouté par ce film totalement atypique, quelque peu théâtral, qui se passe en Gaule à l’époque des druides. Mais cette adaptation d’un texte très littéraire d’Honoré d’Urfé écrit au début du XVIIe siècle sur le thème de la fidélité enchantera les amateurs d’un cinéma qui privilégie l’intelligence et la beauté – de la nature comme des sentiments.
Les Méduses,
de Etgar Keret et Shira Geffen
(sortie à Paris le 5 septembre)
Il n’est pas certain que Les Méduses, tourné par un écrivain à succès et sa femme, méritait la Caméra d’or – le prix du meilleur premier film – lors du dernier Festival de Cannes. Mais ce film « choral » sur les tribulations d’une série de personnages qui affrontent de sérieuses difficultés dans leur vie quotidienne à Tel-Aviv, bien que parfois laborieux, témoigne de cette inventivité et de ce regard plein d’humanité qui fait le prix du cinéma israélien « social » de ces dernières années.
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