Top 20 des réserves, de la production et de la consommation

Publié le 4 juillet 2006 Lecture : 1 minute.

Le rapport annuel sur l’énergie de la compagnie British Petroleum est sorti le 14 juin*. Véritable bible du secteur, ce rapport en est aujourd’hui à sa cinquante-cinquième édition. Il offre un état presque exhaustif du marché énergétique mondial avec des données historiques (remontant à 1965) sur les réserves de pétrole brut et de gaz naturel, la production, la consommation, les prix et le commerce (import-export). Ainsi que des statistiques intéressantes sur les autres sources d’énergie (charbon, nucléaire, hydroélectricité).
La livraison 2006 nous apprend ainsi que le monde disposait, à la fin de l’année 2005, de 1 200 milliards de barils (réserves prouvées), soit quarante et un ans de consommation au rythme actuel. En vingt ans, et après évidemment déduction de l’extraction, les réserves nettes additionnelles se sont élevées à 430 milliards de barils grâce aux nouvelles découvertes effectuées dans de nombreux pays (Arabie saoudite, Iran, Brésil, Angola, Qatar, Nigeria, Libye). Les vingt pays les plus dotés assurent 93,7 % des réserves mondiales.
En dix ans, la consommation est passée de 70 à 82,5 millions de barils par jour (mb/j), sous l’effet notamment de la boulimie chinoise (+ 3,6 mb/j) et américaine (+ 2,9 mb/j). La consommation de l’Europe se tasse (+ 3 %) et celle du Japon recule (- 8 %). Cette augmentation de la demande a été satisfaite presque autant par l’Opep (42 % de la production mondiale en 2005, seulement 1 point de plus qu’en 1995) que par les autres producteurs (58 %, au lieu de 59 %). Fait significatif : 53 % du pétrole produit est transformé ou consommé localement. Le commerce mondial ne porte en effet que sur 38 mb/j (47 % de la production).

* BP Statistical Review of World Energy 2006, 48 pages.

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