Algerian Qatar Steel voit le jour

Le projet sidérurgique de Bellara dans la wilaya de Jijel, à 359 kilomètres d’Alger, se concrétise. Les statuts de la co-entreprise Algerian Qatar Steel ont été signés le lundi 20 janvier. À l’abandon depuis de nombreuses années, ce complexe devrait produire 2 millions de tonnes d’acier par an à partir de 2017.

La zone industrielle de Bellara va acueillir un projet sidérurgique qui devrait atteindre une capacité de production de 2 millions de tonnes d’acier par an dès 2017. © Jijel

La zone industrielle de Bellara va acueillir un projet sidérurgique qui devrait atteindre une capacité de production de 2 millions de tonnes d’acier par an dès 2017. © Jijel

Publié le 21 janvier 2014 Lecture : 1 minute.

La coopération entre l’Algérie et le Qatar dans le futur complexe sidérurgique de Bellara, au sud-est de la division administrative de Jijel (359 kilomètres à l’est d’Alger), vient de franchir une nouvelle étape. Lors d’une cérémonie officielle organisée à Jijel le lundi 20 janvier, Algerian Qatar Steel a été créé avec la signature de ses statuts.

Contrôle algérien, management qatari

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Conformément à la loi régissant les investissements étrangers dans le pays, le groupe public algérien Sider et le Fonds National d’Investissement détiennent 51% du capital, tandis que Qatar International (partenariat entre Qatar Steel et Qatar Mining) est minoritaire avec 49%.

Cependant, le management reviendra au petit émirat du golfe, comme l’atteste la première réunion du conseil d’administration de cette nouvelle co-entreprise, qui a nommé le Qatari Abdallah Ali Abdallah Shaâr Al Bouainine au poste de président directeur général.

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À l’abandon depuis de nombreuses années, le complexe de Bellara produira 2 millions de tonnes d’acier par an à partir de 2017, avant de monter progressivement en puissance pour atteindre 5 millions de tonnes les années suivantes. Le coût de ce projet – visant à réduire les importations annuelles d’acier qui s’élèvent à 10 milliards de dollars – sera de deux milliards de dollars.

Âpres négociations

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Après d’âpres négociations qui ont duré près de deux ans, cet ambitieux projet industriel voit enfin le jour, malgré des rumeurs qui évoquaient un retrait des Qataris fin novembre. Le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement avait alors réfuté formellement ces allégations auprès de Jeune Afrique.

Le 19 décembre dernier, un contrat avait été signé de manière « officielle et définitive » entre les deux pays. Les travaux devraient commencer dans les prochaines semaines.

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