Télécel a trouvé preneurs

Épilogue dans la vente à rebondissements de l’opérateur de télécommunications mobiles basé en Afrique du Sud.

Publié le 3 juin 2003 Lecture : 1 minute.

Il aura fallu près de deux ans pour que la vente de Télécel International (TI) trouve une issue. Créé en 1987, cet opérateur de télécommunications mobiles basé en Afrique du Sud s’est progressivement implanté dans onze pays d’Afrique subsaharienne, atteignant les 800 000 abonnés à la fin de 2002. En 2000, son fondateur, l’homme d’affaires congolais Miko Rwayitare, vendait 80 % du capital à l’égyptien Orascom Télécom, qui décidait lui-même, un an plus tard, de céder cette participation pour recentrer ses activités sur l’Afrique du Nord, notamment en Algérie et en Tunisie. Entre-temps, la valeur boursière des groupes de télécommunications s’est effondrée, les négociations pour une vente globale ont échoué et Télécel est finalement vendu « par appartements ».
Atlantique Télécom, filiale de la Banque atlantique de Côte d’Ivoire (Baci), s’est porté acquéreur des opérations au Bénin, au Burkina, au Gabon, au Niger et au Togo, représentant un total de 155 000 abonnés. Les filiales de Télécel au Burundi, en Ouganda, en Centrafrique et en Zambie (un total de 210 000 abonnés) sont reprises à son compte par Miko Rwayitare. En échange, ce dernier cède ses parts dans Télécel au Zimbabwe (85 000 abonnés), et en Côte d’Ivoire (375 000 abonnés) à Orascom, qui devient majoritaire dans Télécel Côte d’Ivoire, avec 53 % du capital.
Les retombées financières de ces opérations permettent à Orascom Télécom d’afficher une santé resplendissante. En 2002, son chiffre d’affaires a atteint 4 milliards de livres égyptiennes (568 millions d’euros), en hausse de 7 % et, surtout, elle a affiché un bénéfice de 1 milliard de livres, à comparer avec une perte de 435 millions de livres en 2001 (+ 365 %) !

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