Sibusiso Vilane : l’Afrique au sommet
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«Aujourd’hui, tous les Africains planent à 8 848 mètres », s’est écrié le président sud-africain Thabo Mbeki. Pour la première fois, le lundi 26 mai, un garde-chasse noir de 32 ans a réussi l’ascension de l’Everest. Originaire du Swaziland, il faisait partie d’une des nombreuses équipes internationales qui célèbrent le 50e anniversaire de la première victoire : celle de sir Edmond Hillary, l’apiculteur néo-zélandais, en 1953. Le président Mbeki a poursuivi : « Grâce à Vilane, quelles que soient nos couleurs, nos cultures, nos conditions sociales, notre coeur bat de fierté et d’émotion. »
Après son succès, le jeune grimpeur devait déclarer : « J’ai pleuré de joie, pour le peuple noir et pour l’Afrique. » Si l’ascension de l’Everest ne présente plus les difficultés rencontrées en 1953, car le matériel et l’équipement se sont considérablement modernisés, elle reste difficile. La plus haute montagne du continent africain, le Kilimandjaro, en Tanzanie, ne fait « que » 5 895 mètres. Pour le professeur de médecine Jean-Paul Richalet : « À partir de 5 500 mètres, un être humain perd de toute façon la moitié de ses capacités physiques… »
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