RDC : comment Félix Tshisekedi gère le « casse-tête » François Beya

Alors que son ex-conseiller sécurité est toujours entre les mains de l’ANR, le chef de l’État étudie les suites à donner à cette épineuse affaire.

François Beya est toujours aux mains de l’ANR. © DR

Publié le 22 février 2022 Lecture : 5 minutes.

Interpellé le 5 février, l’ancien « monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi se trouve toujours sous bonne garde dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon plusieurs sources sécuritaires, tout un appartement lui a été réservé. Seul un carré de proches a encore accès à lui, dont son épouse, sa fille, son frère aîné Constantin Tshiyombo, qui préside le conseil d’administration du Fonds pour la promotion de l’industrie (FPI), et son médecin.

François Beya avait-il senti le vent tourner ? Les jours précédents, l’ex-conseiller spécial du chef de l’État n’était quasiment plus joignable. « Il n’était plus accessible et a prétexté qu’il était malade », explique un membre de l’entourage présidentiel. Comme l’avait révélé Jeune Afrique, il n’avait pas été associé à la nomination de Jean-Hervé Mbelu Biosha à la tête de l’ANR en décembre 2021 et avait été dépossédé de certaines de ses prérogatives au profit de ce dernier. En réalité, selon nos sources, ce « transfert de compétences » avait été fait sur la base d’une ordonnance signée par Félix Tshisekedi et restée confidentielle. Un document préparé par l’ANR donc, mais aussi par la Direction générale de migration (DGM) dirigée par Roland Kashwantale.

Deux semaines après son arrestation, le sort réservé à François Beya semble toujours incertain. Selon nos informations, deux options sont actuellement sur la table.

L’ombre de Delphin Kahimbi

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