Privatisations : un oui sans enthousiasme

Publié le 3 juin 2003 Lecture : 1 minute.

La libéralisation de l’économie est approuvée par près de 54 % des Algériens. À l’exception des populations rurales, les sondés soutiennent majoritairement le processus de privatisations en cours, mais ne s’y intéressent guère : ils le placent en avant-dernière position de leurs priorités.
S’agissant des entreprises, l’opposition public-privé est flagrante. L’image des entreprises d’État est assez floue : ils sont autant à la trouver bonne (42,8 %) que mauvaise (42,3 %). Le secteur privé, fortement réduit après l’indépendance et relancé au début des années quatre-vingt, jouit en revanche d’une excellente réputation : 65,2 % d’opinions favorables. Ces entreprises créent-elles des emplois, insufflent-elle un nouvel élan à l’économie du pays ? Oui, répondent massivement les Algériens.
Le manager qui bénéficie de la plus forte cote de popularité ? un certain Rafik Abdelmoumen Khalifa…

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