Le sras, cent jours après
Comment la propagation du syndrome respiratoire aigu sévère a été contenue.
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Trois mois après l’explosion des cas de syndrome respiratoire aigu sévère (sras), l’épidémie donne des signes d’essouflement. La psychose aussi. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a levé ses interdictions de voyage à Toronto, à Hong Kong et en Chine, se limitant à les désigner comme « zones touchées ». Il n’y a qu’à Taiwan que la maladie est encore dans une phase critique, même si le nombre de nouvelles infections diminue. En Europe, aucun cas nouveau n’a été signalé depuis plus de quinze jours, durée maximale d’incubation. En trois mois, le sras a causé 725 décès (au 26 mai 2003). Un total finalement faible pour une « épidémie mondiale », qui a, en fait, bénéficié des moyens modernes de communication, véhiculant ainsi très rapidement le virus et la psychose sur tous les continents ; mais elle a également été contrée par une médecine moderne, qui a su obtenir de bons résultats rapidement. À titre de comparaison, la grippe asiatique, en 1957-1958, avait mis sept mois, par voies maritime et terrestre, pour toucher les cinq continents. Désormais, la vigilance s’impose, afin de perpétuer ces bons résultats.
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