Les privés raflent la mise

Il n’y a plus rien, ou presque, à privatiser en Mauritanie. L’État s’est dégagé des principaux secteurs, faisant le bonheur des acheteurs.

Publié le 3 juin 2003 Lecture : 1 minute.

«En matière de privatisation, nous avons fait l’essentiel. On peut légitimement en être satisfaits », nous confiait Mohamed Ould Nany quelques jours avant d’être remplacé, le 4 mai, à la tête du ministère des Affaires économiques et du Développement par Abdallah Ould Souleymane Ould Cheikh Sidia. Le gouvernement a eu pour politique de se désengager de tous les secteurs marchands. Ont ainsi été totalement privatisés les secteurs des banques et des assurances, des télécommunications, des transports aériens. Les autorités mauritaniennes n’excluent pas d’ouvrir le capital de la Société nationale et industrielle minière (Snim) si cela devait favoriser son expansion. Elles ont mis fin au monopole de l’État sur l’électricité, et devraient tenter une nouvelle fois, en 2004, de céder 51 % de la Société mauritanienne d’électricité (Somelec), dernière grande entreprise à privatiser.

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