Google : qui est James Manyika, l’atout « techno-social » africain du géant américain ?

Avec James Manyika, Google a misé sur l’expérience pour choisir son premier vice-président chargé de la technologie et de la société. Après 30 ans chez McKinsey, le Zimbabwéen est reconnu pour ses travaux de recherche en innovation. Portrait.

James Manyika, alors associé senior chez McKinsey, lors du Bridge Forum à San Francisco, en Californie, aux États-Unis, le 16 avril 2019. © David Paul Morris/Bloomberg via Getty Images

Publié le 23 février 2022 Lecture : 4 minutes.

C’est une petite révolution : Google a nommé son tout premier vice-président chargé de la technologie et de la société. L’heureux élu, le Zimbabwéen James Manyika, a quitté en janvier dernier son poste de directeur du McKinsey Global Institute, la branche recherche du célèbre cabinet de conseil, McKinsey & Company. Intégré à l’équipe de direction d’Alphabet et sous la responsabilité directe du DG Sundar Pichai, James Manyika sera chargé de « façonner et de partager les points de vue de Google sur la façon dont la technologie affecte la société », est-il précisé dans un communiqué de la firme de Mountain View.

Plus précisément, il contribuera à définir la vision de Google sur des questions telles que l’avenir du travail, l’intelligence artificielle ou le développement durable. Des thèmes de réflexion qui sont chers à ce natif d’Harare, reconnu pour ses travaux à la croisée des chemins entre avenir du travail, intelligence artificielle et robotique, et rompu au monde des Big Tech.

  • Rhodes scholar (comme Bill Clinton)

Après une scolarité à la Prince Edward School de Harare, puis à l’université du Zimbabwe, où il obtient un bachelor en ingénierie électrique, James Manyika s’envole pour Oxford grâce à la bourse Rhodes, qui permet à des étrangers de venir étudier dans la prestigieuse université britannique. Il y obtient plusieurs diplômes, dont un PhD en robotique et intelligence artificielle.

  • Vétéran de la Silicon Valley

Engagé en 1994 chez McKinsey, James Manyika a passé 28 ans au sein du cabinet de conseil, dont les 20 derniers depuis les bureaux du McKinsey Global Institute (MGI), dans la Silicon Valley, dont il a été nommé directeur en 2009. A ce titre, le Zimbabwéen a conseillé nombre de dirigeants d’entreprises de la tech.

James Manyika aux côtés du premier ministre britannique Theresa May, en septembre 2017. © Raul Mee/Flickr/Licence CC

James Manyika aux côtés du premier ministre britannique Theresa May, en septembre 2017. © Raul Mee/Flickr/Licence CC

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires