Sénégal : dix choses à savoir sur Salif Sadio, l’éternel rebelle de Casamance
Chef intransigeant d’une rébellion en perte de vitesse, Salif Sadio est revenu sur le devant de la scène suite à la capture de militaires sénégalais.
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Salif Sadio, le 23 janvier 2018. © ALLEN YERO EMBALO / AFP
1. Otages
Pour un peu, le Sénégal en aurait oublié ce conflit de basse intensité qui constitue sa seule expérience d’une guerre sur son territoire depuis l’indépendance. Le 24 janvier, un accrochage survient dans la zone frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Deux soldats sénégalais appartenant à la Mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en Gambie (Micega) sont tués dans les combats, tandis que sept autres sont capturés avant d’être libérés plusieurs jours plus tard devant les journalistes.
À l’origine de cet incident, la branche du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) dirigée par le chef de guerre Salif Sadio, qui revendique l’autonomie de cette région méridionale que les autorités sénégalaises sont régulièrement accusées de délaisser.
2. Irréductible
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