Après le pétrole, le gaz

Publié le 5 juin 2003 Lecture : 1 minute.

La Société nationale équatoguinéenne de pétrole (Gepetrol) et l’opérateur américain Marathon Oil ont annoncé, le 28 mai, qu’ils avaient signé un accord pour l’exploitation de méthane. Cet accord porte sur la réalisation d’une unité de production de gaz naturel liquéfié. Coût des travaux, qui démarreront avant la fin de l’année : quelque 1,2 milliard de dollars. Ce projet, qui sera opérationnel en 2007, devrait permettre de créer plus de 2 000 emplois supplémentaires sur le site de Punta Europa, à l’est de la capitale, Malabo.
C’est sur ce site que se concentrent les principales installations pétrolières recensées dans le pays. Une centrale thermique y a été inaugurée en février 2000. Baptisée « Turbogaz », cette infrastructure construite par l’américain CMS-Nomeco est déjà alimentée en gaz naturel. Pour recycler le méthane brûlé en pure perte, la société américaine AMPCO y a également construit une usine de production de méthanol. La réalisation de ce complexe a nécessité, à ce jour, un investissement de 450 millions de dollars. La production pétrolière de Guinée équatoriale est estimée à 250 000 barils/jour.

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