Cameroun : cafouillage australo-chinois autour de la bauxite de Ngaoundal et de Makan

Le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a annulé un mémorandum d’entente entre la Sonamines et son partenaire chinois Crec5 visant à développer les mines de bauxite de Ngaoundal et Makan. Deux sites également sollicités par la junior australienne Canyon Resources…

Le potentiel des sites de Ngaoundal, Makan et Minim Martap, au Cameroun, est évalué à plus de un milliard de tonnes de bauxite.

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Publié le 23 février 2022 Lecture : 3 minutes.

Gabriel Dodo Ndoke a tenu à ce que sa décision soit lue sur les antennes de la radio publique dans l’après-midi du 21 février. Quelques heures plus tôt, le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) annulait le mémorandum d’entente (MOU) signé trois jours plus tôt entre Serge Hervé Boyogueno, le dirigeant de la Société nationale des mines (Sonamines), et Zhao Shihai, le patron de la China Railway 5 Engineering Group Co (Crec5), filiale de la China Railway Group Ltd.

Créée en décembre 2020 pour représenter les intérêts de l’État dans le secteur minier, à l’instar de ce que fait la Société nationale des hydrocarbures (SNH) dans le domaine pétrolier, la Sonamines entendait pourtant, avec ce MOU, nouer un premier partenariat stratégique pour exploiter les gisements de bauxite de Nagoundal et de Makan, dans la région septentrionale de l’Adamaoua.

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