Rapport à haut risque
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Dans les rangs du G7, mais aussi à la primature, certains s’inquiètent des conclusions de la Commission internationale d’enquête de l’ONU sur les tueries des 25 et 26 mars (ladite commission a achevé ses travaux le 30 avril). Ils redoutent l’exploitation qui pourrait en être faite par les plus extrémistes des « marcoussistes ». Si le rapport qui sera remis à Kofi Annan établit la responsabilité directe du pouvoir, ces derniers pourraient être tentés d’en tirer argument pour refuser tout dialogue avec lui. Et compromettre un peu plus le processus de réconciliation nationale, en panne depuis plusieurs semaines.
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