Paris à travers les livres
Publié le 5 mai 2004 Lecture : 1 minute.
Une décennie pour s’imposer sur le marché de l’édition : Parigramme n’a pas traîné. Un positionnement pointu sur Paris, une gestion serrée, de la créativité : une équation qui fonctionne.
À l’origine du projet de François Besse, la convergence de deux éléments : un attachement pour la capitale et la conviction qu’une petite structure pouvait mieux s’en sortir en se diffusant sur certaines niches par ses propres moyens.
Parigramme salarie ses propres représentants, histoire d’assurer une qualité d’échanges et d’informations maximale, et de leur donner un poids réel vis-à-vis des libraires. Une démarche d’autant plus essentielle que l’éditeur dispose d’un catalogue de quelque 200 titres, dont 10 % de nouveautés par an.
L’affaire démarre très rapidement. Avec des ventes encourageantes pour les premiers Guides du promeneur, mais aussi pour Je me souviens du XlVe arrondissement et ses 3 000 exemplaires écoulés dès le premier tirage, et des réimpressions régulières jusqu’à aujourd’hui. Bilan : un chiffre d’affaires en constante progression, des résultats à l’équilibre, le tout « en privilégiant toujours l’investissement sur la rentabilité immédiate», insiste François Besse. Tant pis si le sacro-saint coefficient prix de revient-prix de vente qui fait la loi dans les groupes n’est pas respecté à chaque fois.
Faire preuve de souplesse tout en restant strict, un équilibre subtil qui réussit jusqu’à présent au spécialiste de Paname (et, très bientôt, de ses environs), confiant dans l’avenir de sa production : « Notre champ d’exploration offre une richesse infinie, nous
n’avons donc pas d’angoisse de la page blanche ! »
