Côte d’Ivoire : la renaissance de Kong, la ville des Ouattara
Capitale d’un ancien empire tombée en désuétude, cette bourgade du Nord ivoirien s’est redynamisée grâce à d’importants investissements de l’État. Mais elle doit aujourd’hui faire face à la menace jihadiste.
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La grande mosquée de Kong, en 2019 © SIA KAMBOU/AFP
L’une des premières choses qui frappe lorsqu’on arrive à Kong, c’est sa grande mosquée. Avec sa couleur rouge ocre, elle veille sur la ville. Érigée au XVIIIe siècle, détruite vers 1897 par Samory Touré, puis reconstruite au XXe siècle, elle est l’une des fiertés de la ville. Les jours de grande affluence, elle peut accueillir jusqu’à 400 personnes et fait partie, depuis l’année dernière, des mosquées de style soudanais du nord de la Côte d’Ivoire à être inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.
Aboubakary Barro, le maire résident de Kong – il représente sur place le maire élu, Berté Abdrahamane Tiémoko, qui vit à Abidjan –, aime raconter l’histoire et l’architecture atypique de ce trésor bien entretenu. C’est son ancêtre, l’imam Barro, qui en est le fondateur. Il repose désormais près de la petite mosquée, la plus ancienne de la ville. C’est toujours sa famille qui est en charge de sa gestion.
« Ouattara, c’est notre fils »
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