Les raisons d’un report
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Pourquoi les « Jeunes patriotes » ont-ils accepté de différer de vingt-quatre heures le meeting qu’ils devaient tenir le 24 avril à Abidjan ? D’abord, parce que le président Laurent Gbagbo leur a conseillé d’éviter tout affrontement. Ensuite – et surtout -, parce que l’état-major de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) a clairement fait comprendre à Charles Blé Goudé et à ses camarades qu’aucune provocation ne serait tolérée. Le même jour, en effet, le Groupe des « marcoussistes » (ou « G7 », coalition de sept des dix parties signataires, fin janvier 2003, de l’Accord du même nom) avaient obtenu l’autorisation d’organiser un rassemblement oecuménique pour honorer la mémoire des victimes de la sanglante répression des 25 et 26 mars.
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