La surprise du chef
Alors que nombre d’observateurs jugeaient la perspective d’un remaniement du gouvernement malien très improbable à quelques jours du VIe Sommet de la Communauté des États sahélo-sahariens (Bamako, 15-18 mai) et à deux mois de la célébration du deuxième anniversaire de l’accession à la présidence d’Amadou Toumani Touré, celui-ci a créé la surprise, le 28 avril, en changeant de Premier ministre et, dans la foulée, d’équipe ministérielle. Nommé en juin 2000, Ahmed Mohamed Ag Hamani a donc cédé la place à Ousmane Issoufi Maïga, jusque-là ministre des Transports et de l’Équipement. Gros travailleur et homme de terrain, ce dernier est surnommé « Pinochet » par ses compatriotes, en raison de sa rigueur et de son extrême fermeté. À la vérité, ATT avait arrêté sa décision avant de s’envoler pour Paris, où il a pris part, les 26 et 27 avril, au Sommet de l’Autorité du bassin du Niger. Le nouveau Premier ministre devait entamer le 30 avril des consultations en vue de la constitution de son gouvernement, au sein duquel les jeunes et les femmes devraient être bien représentés.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’arrestation du PDG du groupe CHO secoue l’huile d’olive tunisienne
- Les Obiang et l’affaire des sextapes : vers un séisme à la Cemac ?
- La DGSE française dans la tourmente après les accusations du Niger
- Sextapes et argent public : les Obiang pris dans l’ouragan Bello
- Comment Air France compense son absence des États du Sahel